
Dans le cadre de la loi du Talion, « œil pour œil dent pour dent», les Combattants ont rendu les coups reçus par Andréa, militant de l'opposition agressé dans les locaux de l'ambassade du Congo à Paris, vendredi 9 octobre 2015 par les gros bras de Sassou.
Hier mardi 13 octobre, les amis d'Andréa et de Régis Batola se sont payés la tête des fonctionnaires de la paierie du Congo sise au 57 de la rue Scheffer dans le 16ème arrondissement parisien.
On les attendait rue Paul Valéry, à la Chancellerie, où depuis les manifs hebdomadaires de la diaspora Sassou a posté ses chiens de garde pour parer toute éventualité depuis qu'il a décidé de faire son référendum.
Au bout du compte, la riposte à eu lieu à l'OGESC. Comme quoi, à malin, malin et demie.
Bourses impayées
Situé dans un quartier discret du 16ème, l'office de gestion des étudiants et stagiaires congolais est une maison détestée des Congolais car en fait de bourses et autres pensions seuls quelques privilégiés en ont vu la couleur. On avait oublié jusqu'à son existence. Mais c'était compter sans la vigilance des amis d'Andréa.
Un commando d'au moins quatre personnes a alors débarqué à une heure indue. Surpris par la descente inopinée, le petit personnel ne savait plus à quel saint se vouer. « Sortez des bureaux» ont demandé poliment mais fermement les Combattants. « N'appelez pas la police. Pour l'instant on ne vous veut pas du mal. Ce n'est qu'une simple visite» martèlent les visiteurs. Un fonctionnaire en cravate tente de raisonner les Combattants. Sans succès. On lit la détermination dans leurs yeux. Antoinette Sassou doit également se rappeler ce sentiment. Elle aussi reçut récemment la visite des Résistants congolais. On ne sait pas si ce sont les mêmes justiciers, les mêmes Robins des Bois, les mêmes Spartacus.
Puis les amis de Régis Batola, emportent le portrait de Sassou à l'entrée de la paierie, où ils le brisent avec une rare hargne, sous l'œil hagard des secrétaires.
« Nous reviendrons» lancent-ils avant de s'en aller aussi tranquillement qu'ils avaient débarqué dans ce haut lieu de détournement du pognons des étudiants.
La suite vendredi 16 octobre à la Chancellerie, rue Paul Valéry. Pour d'autres ripostes.
T.O